Le nom commun de « mouches des fruits », parfois utilisé pour les membres de cette famille, peut porter à confusion car ce nom est très similaire à « mouches à fruits » utilisé pour les drosophiles. Contrairement à ces dernières, qui se nourrissent sur les fruits très mûrs ou en décomposition, les mouches téphritides, elles, s’attaquent aux fruits en parfaite condition. Ce sont surtout les larves des mouches téphritides qui causent des dommages en se nourrissant à l’intérieur de certaines parties de plantes comme les feuilles, les tiges et les fruits. Cependant, ces mouches sont rarement nuisibles dans les jardins. Certaines espèces, comme la mouche du tournesol (Strauzia longipennis), sont assez communes. Les larves se développent à l’intérieur des tiges de tournesols. La mouche de la pomme (Rhagoletis pomonella), peut causer des problèmes à ceux qui ont des arbres fruitiers. Les femelles pondent leurs œufs à l’intérieur des fruits (surtout les pommes, mais à l’occasion, les poires, prunes ou cerises). Les larves, blanches et sans patte, creusent des galeries à l’intérieur, laissant des traces brunes dans la chair. D’autres espèces de téphritides forment des galles sur les plantes. Une galle est une excroissance ou une tumeur sur la plante provoquée par la larve; cette dernière peut ainsi se nourrir de ce surplus de tissus à l’abris des prédateurs. Malgré les problèmes qu’elles peuvent parfois causer, on ne peut ignorer la beauté de ces mouches. On les appelle parfois en anglais « peacock flies » (« mouche paon ») à cause de leur habitude à bouger leurs ailes lentement de haut en bas, dans  le but de séduire le sexe opposé.